Connaître la Naturopathie pour mieux la comprendre

Nos anciens la pratiquaient chaque jour, sans le savoir.

Comment ?

En suivant tout naturellement (et de manière intuitive) leur boussole interne, leur rythme circadien. Se lever en même temps que le soleil, manger des protéines le matin, produites sur place ou troquées à la ferme d’à côté ou achetées sur le marché du coin; marcher, marcher, marcher tout au long de la journée, transpirer aussi, faire des siestes, manger de saison, local, des produits bruts, se coucher tôt en même temps que le soleil, sans écran…

La boucle se bouclait sur une journée passée au grand air et suffisamment respectueuse des besoins physiologiques. Un autre temps et donc, un autre mode de vie. Mais pas si éloigné de nous, finalement.

La Naturopathie fait partie de nous, nous en connaissons intuitivement les principes; nous l’avons simplement oubliée. 

C’est quoi exactement la Naturopathie ? 

L’une des plus jolies définitions est proposée par la Naturopathe britannique Benedict Lust : elle s’appuie sur le terme de Nature’s Path, c’est-à-dire “le sentier”, “le chemin “ de la nature.

Autrement dit, la Naturopathie invite à prendre soin de soi grâce à des moyens naturels, en suivant les lois de la nature, afin de transformer ses habitudes de vie et répondre aux besoins de l’organisme. C’est une pratique qui s’envisage comme un art de vivre, une hygiène de cie permettant de prévenir mais aussi d’harmoniser son capital santé, d’optimiser son énergie vitale en renforçant le terrain et, de ce fait, les défenses de l’organisme.

La Naturopathie incarne pleinement cette approche holistique (globale) de la santé en prenant en compte tous les pans de vie : physique, psychique, émotionnel, environnemental, relationnel.

En suivant, quelques autres définitions selon différentes instances : 

  • L’OMS : “ La Naturopathie est un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels”.

Elle la reconnaît comme la 3e médecine traditionnelle aux côtés de la Médecine Traditionnelle Chinoise et de la Médecine Ayurvédique. 

La Naturopathie existe à l’échelle mondiale; sa pratique est parfaitement encadrée et libre dans une majorité de pays tels que les USA, le Canada, la Nouvelle-Zélande, l’Australie ainsi que dans de nombreux pays européens : Allemagne, Grande-Bretagne, Belgique, Irlande, Danemark, Suède, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Hongrie, Italie, Espagne.

La Suisse aussi, petite enclave hors Europe.  C’est important de le souligner (particulièrement pour la suite et les limites que tout praticien de santé Naturopathe se doit de respecter) car, parmi tous ces pays, la France brille par son absence de réglementation; c’est le vide juridique.

Malgré les préconisations et recommandations de l’OMS sur la prévention ainsi que la recommandation de cette pratique pour sa douceur, sa simplicité et son efficacité, la France n’a toujours pas pris position.

Elle résiste. En revanche, les praticiens sont soumis aux mêmes redevances, charges, impositions en vigueur que n’importe quelle autre pratique. 

Une autre définition très intéressante, celle du Larousse Médical (éd 2007):

  • “ La Naturopathie est une ensemble de pratiques visant à aider l’organisme à guérir lui-même, par des moyens exclusivement naturels. Elle repose sur une théorie selon laquelle la force vitale de l’organisme permet à celui-ci de se défendre et de guérir spontanément. Elle consiste donc à renforcer les réactions de l’organisme par diverses mesures d’hygiène (diététique, jeûne, musculation, relaxation, massages, thermalisme, thalasso,etc) aidées par les seuls agents naturels (plantes, eaux, soleil, air pur).”

Et enfin, la définition de l’OMNES (Organisation de la Médecine Naturelle et de l’Éducation Sanitaire : 

  • “ Art de rester en bonne santé, d’être à nouveau acteur et responsable de sa santé et de prendre soin de soi par des moyens naturels. Cette médecine ancestrale de bon sens propose ainsi un ensemble de méthodes naturelles de santé pour optimiser son capital vital”.

Tout est dit : la Naturopathie aide à (re)devenir responsable de sa santé.

Elle ne se substitue en aucun cas à la médecine allopathique.  Elle se situe en amont et en complément, jamais à sa place. 

D’ailleurs, attention au terme de “médecine” pour qualifier la Naturopathie; il est réservé au domaine médical.

Préférons ceci : la Naturopathie est une pratique ancestrale de bon sens.

Et elle permet : d’optimiser, de revitaliser, de régénérer, d’harmoniser, de prévenir. 

C’est quand même un magnifique programme pour le présent et l’avenir, non ?

Ses origines et les grandes figures de la Naturopathie en France

Je vous disais plus haut que la Naturopathie était une pratique millénaire.

Et pour cause, la Naturopathie moderne s’appuie encore et toujours sur les principes originels qui remontent à l’aube de l’Humanité, rien que ça.

Depuis que l’Homme existe, il s’est naturellement tourné vers les plantes, l’argile, le jeûne, l’eau, les aliments, afin de rétablir son équilibre interne, tout en s’adaptant sans cesse à son environnement.

1. Un peu d’Histoire Ancienne…

Peu à peu, les Hommes ont étudié les liens entre la santé, indissociable d’une part divine (celle de la volonté des Dieux de cette époque) et du respect des lois naturelles, reliant ainsi le corps et l’esprit, le ciel et la terre.

Outrepasser ou ignorer l’ordre des choses et les maux apparaissaient.

La Naturopathie plonge ainsi ses racines dans l’Antiquité, depuis Summer, les Esséniens ainsi que dans l’Ayurvéda en Inde, aussi en Chine.

La Naturopathie n’a pas de frontières, et ce, depuis toujours.

 C’est essentiellement Hippocrate (460-370 BC), médecin grec, considéré comme “le père de la médecine” et descendant d’une lignée de médecins érudits, qui enrichit cette pratique de ses observations.

Il a réformé la pratique de son époque en refusant toute intervention divine ou magique, incantations et autres croyances religieuses et mystiques de son temps.

Des explications les plus rationnelles possibles, voilà sa précieuse contribution.

Elles reposent sur la force d’auto-régénération du corps : 

  • “ Que ton aliment soit ta seule médecine”
  • “ La force qui est en chacun de nous est notre plus grande médecine”
  • “ L’Homme doit harmoniser l’esprit et le corps”
  • “ Si tu es malade, cherche d’abord ce que tu as fait pour le devenir”. C’est ma préférée !

Il a aussi établi quelques grands principes santé pour tout praticien : 

  • Primum non nocere : D’abord ne pas nuire

Toute intervention qui pourrait nuire à la personne est exclue; il s’agit de favoriser le processus naturel de régénération et d’en prendre soin;

  • Vis medicatrix naturae : la Nature est guérisseuse

Étudier, observer, appliquer et enseigner ses lois afin de laisser le champ libre à l’organisme pour retrouver naturellement son énergie et sa vitalité;

  •  Tolle causam : Identifier et traiter la cause

C’est le principe même du causalisme cher à la Naturopathie. Les causes sont la plupart du temps multifactorielles; les rechercher permet de travailler en profondeur sur l’amélioration de l’hygiène de vie plutôt que de se focaliser sur le trouble lui-même;

  •  Docere : Enseigner

Le rôle premier du Naturopathe, éducateur de santé, est d’intégrer de la pédagogie lors de ses accompagnements afin de révéler le “pourquoi” des modifications à apporter.

Comprendre est une boussole indispensable pour rendre pérenne la mise en place des bonne habitudes au quotidien;

  • Deinde Purgare : Drainer, détoxifier, purifier l’organisme

Selon Hippocrate, les troubles proviennent d’une surcharge et d’un encrassement des fluides du corps.

Ici, c’est la théorie de “l’humorisme”: sang, lymphe, bile, sérum, liquide intra et extra cellulaire.

La rétention et la stagnation des liquides déséquilibre tous les systèmes

 de l’organisme.

  • Praevenire : Prévenir

Le domaine de prédilection de la Naturopathie, celui qui permet de travailler sur les causes et d’instaurer dès que possible la meilleure hygiène de vie tout en l’adaptant à chaque individu.

Selon Hippocrate, appliquer/respecter les lois de la Nature permettrait à chacun de révéler “son médecin intérieur”

2. … Et puis, patatra…

Au XVIIe siècle, l’apparition du rationalisme et de la pensée matérialiste prédomine dans la société occidentale.

Les découvertes scientifiques de Descartes, les travaux de Newton puis plus tard ceux de Lavoisier bouleversent en profondeur les principes de la médecine : désormais, TOUT reposera sur l’analyse scientifique.

En résumé très résumé : tout ce qui est démontrable existe; tout ce qui ne l’est pas scientifiquement n’existe pas.

Au feu la nuance; l’approche cartésienne de l’Humain était en route. 

3. Plus récemment 

Sebastien Kneipp a rejetté la médecine conventionnelle en soignant sa tuberculose; il s’est interrogé sur l’action thérapeutique de l’eau et de certaines plantes.

Nous sommes en Allemagne, au XIXe siècle.

Benedict Lust a donc proposé le terme de “Nature’s Path”, s’inspirant de John H.Schal lui-même inspiré par Kneipp.

Il fonde la première école de Naturopathie à New-York en 1927.

Toujours aux USA, Bradford Cannon, physiologiste précurseur des rayons x, inaugure sa théorie de l’homéostasie : les systèmes de l’organisme maintiennent un état constant d’équilibre entre eux.

Outre atlantique, en France, c’est le médecin Paul Carton, ancien interne des hôpitaux de Paris, qui initie la médecine naturelle en se fondant sur les principes du “père de la médecine” Hippocrate.

Retour aux sources.  Et aux fondamentaux.

Carton s’est attaché à définir les causes des maladies, qui, selon lui, provenaient d’un système immunitaire déficient, lui-même affaibli par une mauvaise hygiène de vie.

L’invasion des microbes et des virus n’est qu’une conséquence de cet affaiblissement.

La célèbre citation : “ Le microbe n’est rien, le terrain est tout”, c’est lui !

Il reprochait notamment à Pasteur de ne traiter que le symptôme plutôt que d’envisager son origine.

Quelques années plus tard, Pierre Valentin Marchesseau, biologiste, fait la synthèse des différentes théories de médecine naturelle; il pose ainsi les bases de l’équilibre fonctionnel et des conditions pour le maintenir.

Il devient “ le père” de la Naturopathie contemporaine en France.

Elle poursuivra son ascension grâce à André Passebecq, Robert Masson, Daniel Kieffer, entre autres.

Les 5 “ismes”, piliers de la Naturopathie 

  • le VITALISME : le principe est d’assurer et soutenir la force vitale de l’organisme que possède chaque individu. C’est ce processus vital qui permet “ l’auto-guérison ” du corps. La force vitale se nourrit de tout ce qui respecte naturellement nos besoins. Il est même plus juste de préciser qu’elle ne “ guérit ” pas: elle accompagne le processus. 
  • l’HUMORISME : il est question ici de l’intégrité des humeurs corporelles (sang, lymphe, etc). La Naturopathie porte une attention particulière aux surcharges cellulaires ainsi qu’à la bonne circulation des fluides. Les surcharges naissent principalement d’excès, d’erreurs, de mélanges incongrus ou d’un mauvais métabolisme des aliments. Ces mêmes surcharges entraînent des déficits en nutriments qui déséquilibrent peu à peu le terrain. 

Cependant, attention aux cures détox si souvent encensées en Naturopathie, elles peuvent être encore plus délétères sur un organisme déjà épuisé.

  • l’HYGIÉNISME : le courant hygiéniste est d’origine nord-américaine et couvre la période mi XIXe mi XXe siècles. C’ets un principe qui prône une vie simple et saine, du jeûne, un végétalisme rigoureux, des cures d’eau, d’air, de soleil, issu tout droit des grands idéaux de Shelton. 

L’hygiénisme refuse catégoriquement l’utilisation de tout remède, même naturel, au nom du respect de l’auto-guérison et de la non ingérence dans les processus biologiques. 

C’est le courant qui, porté à l’extrême, peut donner une image très caricaturale de la Naturopathie.

Or, l’hygiénisme n’est pas dispensé non plus de modération ni de bon sens.

  • l’HOLISME : l’un des concepts les plus précieux. Le terme est construit sur le grec “holos” qui signifie “tout, entier”. L’holisme ou la vision holistique prétend donc être une approche globale de l’individu. 

C’est une approche intégrative de la santé et du bien-être. 

L’individu se voit donc envisagé sur tous les plans : physique, énergétique, émotionnel, mental, spirituel, collectif.

Qui n’a jamais souffert de désordres intestinaux suite à un choc émotionnel ? 

  • le CAUSALISME : il réfléchit sur l’origine d’un trouble et c’est une démarche fondatrice pour la régénération de l’organisme et sa force vitale. Agir sur la cause permet de l’éloigner durablement. Agir sur le “symptôme” ne fera que le repousser. Et il réapparaîtra.

C’est l’un des principes majeurs qui permet de redevenir acteur de sa santé, autonome, en agissant sur les leviers qui assurent à eux seuls une bonne vitalité.

Les praticiens de santé honorent ces différents principes, à leur manière et en fonction de leurs affinités.

Autrement dit, le Naturopathe est : 

  • vitaliste : en respectant et favorisant l’énergie vitale. Il ne guérit jamais : il accompagne les processus pour aider le corps dans son oeuvre;
  • humoriste : en corrigeant les surcharges et déficits grâce à l’étude approfondie de l’hygiène de vie et en s’attachant à améliorer le terrain; 
  • hygiéniste : sans excès ! en invitant à satisfaire les besoins vitaux avec discernement;
  • holiste : en envisageant chaque individu dans sa globalité et au seil de son environnement;
  • causaliste : en enseignant comment corriger les causes profondes et premières des troubles.

Mais !

Le Naturopathe ne s’occupe en aucun cas du “symptôme” apparent…

Un principe de base que beaucoup d’influenceurs santé sur les réseaux semblent avoir oublié.  

LES FACTEURS NATURELS DE SANTÉ

“ Fondée sur le principe de l’énergie vitale de l’organisme, la naturopathie rassemble les pratiques issues de la tradition occidentale et repose sur 10 agents naturels de santé. Elle vise à préserver et optimiser la santé globale de l’individu, sa qualité de vie, ainsi qu’à permettre à l’organisme de s’auto-régénérer par des moyens naturels.” Fenahman

Concernant les 10 agents naturels de santé, j’aime bien parler de “facteurs naturels de santé” pour les 3 premiers, à savoir l’alimentation, l’équilibre psycho-émotionnel et le mouvement.

Il s’agit de l’hygiène de vie au quotidien, de tout ce que l’individu peut facilement maîtriser tout en priorisant ces 3 facteurs; ils sont nécessaires et suffisants à l’entretien de la vitalité.

Je préfère nommer “techniques” les 7 autres agents naturels; ce sont des recours complémentaires, si besoin. 

1. Les 3 facteurs naturels de santé 

Chacun stimule la force vitale de l’organisme. En fonction de ses besoins, le praticien choisit de donner la priorité à l’un des trois ou plusieurs. 

Le Naturopathe s’appuie sur le bilan de vitalité (voir plus loin) soit le compte-rendu de l’anamnèse, afin d’évaluer la capacité du corps à un instant T : il ne s’agit pas de stimuler les émonctoires à tout prix si la personne est épuisée physiquement et/ou émotionnellement, par exemple.

La priorité, dans ce cas, est de revitaliser avant de drainer.

Le Naturopathe les sélectionne afin de répondre aux besoins/capacités/attentes de la personne.

Il travaille à l’aide d’une feuille de route précise mais les étapes à l’intérieur de cette feuille varient en ordre et en nombre en fonction de ce qu’il y a à améliorer.

L’alimentation : ma chouchoute ! 

Vous vous souvenez, Hippocrate disait : “Que ton aliment soit ta seule médecine”. 

L’alimentation reste la priorité parmi les autres priorités; j’y intègre l’hydratation, le microbiote, les mitochondries.  En bref, tout ce qui nourrit tous nos systèmes au quotidien.

Elle impacte tout : notre sommeil, notre récupération, notre humeur, nos émotions, notre énergie, nos cycles. Énormément de causes de troubles se trouvent dans l’assiette. S’occuper de l’alimentation permet d’améliorer de manière efficace et durable les déséquilibres souvent anciens. Et il y en a des choses à faire dans ce domaine.

Petit focus sur le Réglage Alimentaire (en accompagnement)

Le réglage alimentaire constitue pour moi la base de ce trio des facteurs naturels de santé, la clé de voûte de votre énergie. 

Individualisé pour qu’il réponde à vos besoins, je m’attache à vous partager toute l’importance de l’équilibre alimentaire à travers les macro et micronutriments. Ils seront votre boussole, vos repères pour ancrer des changements durables, sans oublier de vous faire plaisir, évidemment, ni de passer des heures en cuisine. 

L’équilibre psycho-émotionnel : mon autre chouchou !

Il est directement impacté par l’alimentation via le microbiote et la synthèse des neurotransmetteurs, mais pas que. Notre environnement familial, social et professionnel jouent aussi un rôle majeur dans cet équilibre.

Vous pourrez agir plus facilement sur certains leviers que sur d’autres. Les émotions nous constituent, l’objectif n’est en aucun cas de les supprimer, à aucun moment.

En revanche, les connaître pour mieux les comprendre, en vous appuyant sur un métabolisme performant, vous aidera à mieux les traverser. Pour autant, le Naturopathe n’est pas un psychologue.

Il dispose d’une boîte à outils qu’il peut vous proposer : la relaxation, la visualisation, la respiration, la cohérence cardiaque, la méditation.

Pour ma part, j’utilise aussi la Bibliothérapie comme pratique d’introspection et de compréhension de notre monde intérieur.  Les histoires font partie de notre patrimoine culturel; nous en avons besoin pour vivre. La lecture touche des zones spécifiques dans le cerveau et déclenche une série de réactions physico-chimiques.  

Elle nous aide entre autres à nous relaxer, à voyager, à nourrir notre créativité. À nous identifier à l’histoire ou aux personnages en stimulant nos neurones miroirs.

Bref, le sujet me passionne et les livres sont pour moi un vecteur privilégié d’émotions et de régénération de notre bien-être psychique. Le corps et l’esprit sont indissociables, interdépendants, connectés en permanence. La souffrance de l’un impacte nécessairement l’autre.

Le stress, l’anxiété, l’incertitude du lendemain, génère une insécurité intérieure qui épuise l’organisme, ce qui a des répercussions considérables sur la santé : troubles du sommeil, de l’humeur, de l’appétit, inflammation chronique, perturbation du cycle hormonal, souffrance thyroïdienne.

S’attacher à comprendre les émotions et leurs messages, tout comme le besoin qu’elles cachent, n’est plus une option mais un exercice nécessaire afin de réguler autant que faire se peut le système nerveux. 

Le mouvement : chouchou numéro 3 

Il est indispensable au bon fonctionnement du métabolisme, en aidant au drainage des liquides ainsi que d’autres fonctions vitales. 

L’exercice physique “masse” les organes, sollicite les émonctoires, stimule la sécrétion d’endorphines pour nous faire sentir bien. Que du bonheur, en somme !

Pour être efficace, l’activité physique doit être oxygénante, un minimum transpirante, mais sans excès non plus. Vous la choisissez en fonction de vos possibilités physiques, en temps, en fréquence, en régularité. Quoi qu’il en soit, le mouvement devrait faire partie de notre quotidien.

Les hommes du Paléolithique marchaient durant des heures, avec parfois des petits sprint. Combien d’heures par jour consacrons-nous à bouger réellement notre corps, au milieu de nos activités en majorité sédentaires ?

Et puis, bouger impacte l’humeur, le sommeil, la digestion et le métabolisme, et tout le reste.

Là encore, bouger n’est pas une option, c’est un élément incontournable au sein d’une hygiène de vie saine.

2. Les techniques complémentaires de santé naturelle  

Même si les trois facteurs naturels de santé sont respectés, certaines situations impliquent d’avoir recours à d’autres pratiques, lesquelles, tout en restant des béquilles, sont une aide précieuse pour aider et soutenir l’organisme dans son processus de revitalisation, afin de retrouver son équilibre.

En suivant, les 7 techniques complémentaires :  

La phytothérapie

Ou l’utilisation des plantes pour prévenir et/ou renforcer le terrain, soutenir le travail des émonctoires.

Séchées, fraîches, en totum, distillées, en décoction, infusion, poudre, crème… les plantes sont utilisées de multiples façon en interne ou externe, depuis la nuit des temps.

La phytothérapie regroupe plusieurs branches à connaître et aux usages bien spécifiques : 

  • l’aromathérapie : c’est l’utilisation des huiles essentielles
  • la gemmothérapie : c’est l’emploi des bourgeons qui font des merveilles !
  • les fleurs de Bach : macérées dans l’alcool et précieuses pour les émotions.

L’hydrothérapie

Il s’agit de l’utilisation de l’eau chaude, froide, tiède, en local ou en bain; en interne ou en externe. 

Incontournable en Naturopathie, l’hydrothérapie regroupe toutes les façons d’utiliser l’eau, en fonctions de vos besoins et surtout de voter énergie vitale : bains, douches, sauna, hammam, bouillottes, thalasso,thermalisme, l’eau aide elle aussi à faire circuler les toxines, à soulager les émonctoires et ainsi, à déplacer les surcharges toxiniques afin de les éliminer.

Les lavements sont une pratique qui peut avoir la dent dure en Naturopathie, sésame vers une santé totale…

Pour ma part, je ne les recommande jamais.

Les techniques respiratoires

Empruntées au yoga et aux arts martiaux, elles permettent d’oxygéner l’organisme et d’harmoniser ses fonctions, beaucoup dans le but de l’apaiser et d’activer le système nerveux parasympathique, celui qui disjoncte parfois lors de chocs émotionnels ou d’épuisement et qui, pourtant, est capital pour notre repos et notre récupération.  

Le yoga, la méditation, la cohérence cardiaque, par exemple, et dont le succès ne se dément pas font partie des références en Naturopathie.

leur avantage est que chacune de ces pratiques peut se faire n’importe où et en autonomie.

Tout comme manger, boire, dormir, bouger, respirer rythme notre quotidien, à notre insue. D’ailleurs, on pourrait croire que l’on sait respirer, alors que, malheureusement, nous avons largement “ oublié ” comment le faire correctement.   

La réflexologie

Plantaire, auriculaire, nasale, dorsale, elle aussi fait partie intégrante de la Naturopathie.

Elle est l’une des techniques les plus efficaces pour faire circuler les énergies du corps et l’aider à éliminer ce qui doit l’être, en stimulant des zones réflexes bien précises.

Elle est particulièrement intéressante lors des changements de saison et au moment de chocs émotionnels, de stress.

La réflexologie est un peu la cerise sur le gâteau de votre chemin vers le mieux-être.

Les techniques manuelles

Elles regroupent toutes sortes de massages qui vont stimuler la circulation sanguine et la lymphe, la digestion.

En plus de drainer le corps (et l’esprit, par la même occasion) ces techniques favorisent le lâcher-prise physique et psychique.

Effet relaxant garanti !

Les techniques énergétiques

Le Naturopathe correctement formé peut avoir recours au magnétisme, à la lithothérapie, par exemple.

Le but est de réharmoniser le corps dans toute sa sphère énergétique et vibratoire.

Ce sont des techniques de rééquilibrage; elles répondent aux champs subtils et profonds de l’inconscient lesquels, la plupart du temps, nous échappent.

Les techniques vibratoires

Elles forment en quelque sorte la synthèse des techniques qui invitent à retrouver le lien avec la Nature afin de profiter de ses bienfaits.

On y retrouve les bains de soleil, la méditation dans la Nature, les fleurs de Bach, la sylvothérapie dont l’accueil est de plus en plus chaleureux.

L’intérêt pour le fameux “shinrin-yoku” japonais est grandissant.

La plupart de ces pratiques sont gratuites; ne vous en privez surtout pas, elles font des merveilles en favorisant le calme et le retour à soi.

On valide à 100 % !

Depuis les textes fondateurs de la Naturopathie, confirmées par la suite par Pierre Valentin Marchesseau dans les années 1940 en France, ces différentes techniques n’ont pas pris une ride.

Elles sont autant de clés de santé à choisir en fonction de vos besoins mais aussi de vos affinités avec elles Pour ma part, je raffole de la phytothérapie et de tout ce qui la compose; j’utilise aussi certaines techniques de l’hydrothérapie, la cohérence cardiaque. J’ai un amour fou et inconditionnel pour les bains de forêt et de Nature.

Le Naturopathe pioche dans ce panel de techniques lors de la phase des recommandations, seulement après avoir étudié votre anamnèse et établi votre bilan de vitalité afin de répondre au plus près à vos besoins de changement et de régénération.

3. Le bilan de vitalité 

Il s’agit de la synthèse de votre état de santé, de votre énergie physique, émotionnelle et psychique.

Il est établi suite à l’étude de l’anamnèse, un questionnaire précis sur votre historique santé.

Le bilan de vitalité représente la feuille de route du Naturopathe et donne lieu à son tour à l’étape suivante d’un accompagnement : les recommandations de tous ordres.

Le praticien s’appuie sur le bilan vital pour aider la personne à corriger et transformer tout ce qui a besoin de l’être, dans son mode de vie (nutrition, activité physique, respiration, relaxation, surveillance des éliminations, etc).

On parle bien ici de BILAN DE VITALITÉ et non de bilan de santé, ce dernier étant aujourd’hui réservé à la médecine allopathique.

Cette distinction est fondamentale afin de recadrer l’emploi de certains termes, et, par conséquent, certains abus de langage; ils portent à confusion entre les pratiques et nuisent terriblement à l’image de la Naturopathie.

Le Naturopathe est le seul responsable du vocabulaire qu’il associe à sa pratique et qu’il emploi pour la définir et la mettre en lumière. 

 

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