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La vitamine c liposomale : un produit marketing ?

vitamine c liposomale
Un concentré de vitamine C et d'oligo-éléments naturels

Le contenu de cet article est informatif et ne comporte aucun conseil à proprement parler. Il ne se substitue en aucun cas à d’éventuelles recommandations médicales ni à vos propres recherches et votre curiosité. De plus, vous ne trouverez aucune marque citée, aucun produit nommé ni de code promo : je chéris mon indépendance. Je n’ai donc qu’une intention : informer.

La vitamine C représente l’un des boucliers antioxydants majeurs au coeur de nos cellules. 

Star de l’hiver en particulier, même si notre organisme en a besoin tout au long de l’année, elle compte parmi les vitamines hydrosolubles (solubles dans l’eau) les plus connues, notamment grâce à son action énergisante et protectrice (elle combat le stress oxydatif, si néfaste pour notre métabolisme).

Elle est d’autant plus essentielle au fonctionnement de l’organisme qu’il ne sait ni la fabriquer (la synthétiser)* ni la stocker; il a donc besoin de la recevoir chaque jour au travers d’une alimentation équilibrée, variée et la plus brute possible au fil des saisons.

* petite note sur sa synthèse : à la différence d’autres mammifères, comme les chats et les chiens, qui la fabriquent toujours à partir du glucose, l’humain a perdu cette capacité au cours de l’évolution (tout comme les primates). La cause supposée est la suivante : le corps aurait perdu cette possibilité à une époque où son alimentation en baies, champignons, par exemple était très riche en acide ascorbique. Or, sa synthèse à partir du glucose est très énergivore. En s’adaptant, notamment aux conditions climatiques qui ont demandé de très importantes ressources énergétiques, le corps a fait ce choix, probablement à son avantage et pour assurer sa survie. Les aliments étaient naturellement très riches en nutriments.

Aujourd’hui, nous sommes très loin de pouvoir en dire autant.

Depuis quelques temps, l’intérêt pour une nouvelle forme de vitamine C ne cesse de grandir : la vitamine C liposomale.

De nombreux articles en vantent les bienfaits (elle serait plus efficace car mieux absorbée au niveau intestinal); en bref, elle viendrait presque détrôner notre bon vieil acide ascorbique classique.

Je vous emmène donc faire le tour de ses (prétendus) bienfaits.

Zoom sur la vitamine c classique

Avant de plonger dans le coeur du sujet, quelques révisions sur la vitamine C.

Son nom chimique est l’acide ascorbique, celui que vous devez lire en décortiquant vos étiquettes.

Elle est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme, d’autant que celui-ci ne peut pas la synthétiser (comme vu dans l’introduction). De ce fait, elle peut être considérée comme une vitamine essentielle, au même titre que les omega 3 ou les acides aminés essentiels, que notre organisme ne sait pas fabriquer et qu’il est capital de trouver dans l’alimentation au quotidien (puisque le corps ne sait pas non plus stocker ces nutriments).

L’alimentation doit toujours être la priorité dans les apports puisque nous ensemble sommes totalement dépendants.

La vitamine C est majoritairement présente dans les fruits et les légumes frais, de saison, mûrs et crus ou peu cuits.

On oublie la transformation à tout va. Notre corps a besoin d’aliments les plus bruts possible.

C’est d’ailleurs sous cette forme d’acide ascorbique que la vitamine C est présente dans de nombreux végétaux (parfois dans certaines protéines animales); elle n’est donc pas liposomale.

- les rôles de la vitamine C dans l’organisme :

  • elle protège les cellules, notamment les cellules du système immunitaire, contre les effets délétères du stress oxydatif (pourvoyeur de radicaux libres) que le corps doit pouvoir aussi éliminer;
  • elle protège aussi le système cardiovasculaire;
  • elle permet la synthèse de la thyroxine (indispensable au bon fonctionnement de la thyroïde), de l’acide folique (vitamine B9), du tryptophane, précurseur de la sérotonine (l’hormone de la sérénité et d’un bon sommeil);
  • elle est indispensable à la production de collagène, l’élément constitutif de tous nos tissus durs et mous (os, tendons, ligaments, vaisseaux sanguins…);
  • elle favorise l’absorption du fer;
  • elle convertit le cholestérol en acides biliaires favorables à la digestion des graisses;
  • elle intervient dans la fabrication du glutathion, l’antioxydant majeur de notre organisme. Il est le nettoyeur le plus puissant de l’organisme, celui qui lutte contre tout ! Et de ce fait, il contribue à renforcer le système immunitaire en augmentant le taux de lymphocytes;
  • de ce fait, la vitamine C aurait une action anti-tumorale.

- Ainsi, la vitamine C contribue :

  • à réduire la fatigue
  • au fonctionnement normal et optimal du système immunitaire
  • au maintien correct du système immunitaire lors d’un effort physique
  • à protéger les cellules contre les radicaux libres très agressifs
  • à la fabrication du collagène
  • au bon fonctionnement du système nerveux
  • au métabolisme énergétique normal (mitochondries)
  • à des fonctions cognitives et psychologiques normales.

D’ailleurs, le foie en raffole ! Vous le saviez ?

En effet, une importante quantité de vitamine C le rejoint (après avoir transité par le tube digestif) via le système de la veine Porte (située entre l’intestin grêle et le foie). Ce dernier en récupère une grande partie et le surplus est distribué au reste de l’organisme. Il est donc indispensable d’avoir un apport régulier de vitamine C tout au long de la journée. Et veiller aussi à la bonne assimilation intestinale, puisque le grêle et le foie travaillent de concert. 

Voyons maintenant la nouvelle venue.

Agrumes et vitamine C
Kiwis, citrons, oranges... des fruits frais contenant une quantité importante de vitamine C naturelle

Zoom sur la vitamine c liposomale

C’est principalement sa biodisponibilité qui la différencie de la vitamine C classique; son absorption est meilleure et plus rapide. Ce sont là ses principaux atouts.

L’acide ascorbique est une forme libre de vitamine C alors que la vitamine C liposomale est encapsulé dans des cellules graisseuses : les liposomes.

Ce sont aux qui facilitent son absorption.

Pourquoi ?

Regardons de plus près.

Vitamine C liposomale
Vitamine C liposomale

- L'avantage des liposomes

Ce sont des graisses constituées de phospholipides que nous ne savons pas fabriquer non plus. Eux le sont grâce à de nombreuses méthodes industrielles.

Les liposomes enveloppent diverses sortes de molécules afin de les transporter plus facilement à travers tout l’organisme.

Par exemple, les industries agro-alimentaire et pharmaceutiques utilisent largement la lécithine, l’un des phospholipides les plus connus.

Ces derniers sont de même nature que les membranes de nos cellules : ils peuvent fusionner directement avec nos propres cellules et y libérer la substance active qu’ils contiennent.

À priori, les liposomes ne représentent pas de danger pour la santé.

À priori.

Car, en creusant encore un peu plus, la partie invisible de l’iceberg (et celle qui nous intéresse le plus) est moins séduisante.

- l' inconvénient des liposomes

En un mot : leur extraction.

Afin d’encapsuler la molécule hydrophile de l’acide ascorbique (celle qui par nature ne se mélange pas aux graisses) à l’intérieur d’un liposome, les laboratoires utilisent des …? 

Des solvants. Oui oui.

Et la lécithine évoquée plus haut, qui peut être de tournesol ou de soja, en est le résultat. Elle est très utilise pour aider à mélanger l’eau et les graisses, certes. Mais elle peut contenir des quantités, même minimes, de ces fameux solvants, se retrouvant ainsi dans le produit « final » (selon l’expert chimiste le Dr Patil). Et c’est problématique, non seulement parce que les étiquettes ne vont bien évidemment pas les mentionner mais aussi parce que la plupart de ces substances sont toxiques.

Et quand on fait le tour des aliments transformés de nos placards et des compléments alimentaires pour palier à ce que les aliments transformés n’apportent plus en nutriments, tellement ils sont transformés… il y a de quoi s’inquiéter fort pour notre santé.

Là, vous allez peut-être penser que personne, jusqu’à maintenant, n’a soulevé ce problème de la lécithine. Cela se comprend, elle permet l’impossible dans la Nature.

Donc, à priori, la lécithine de tournesol ou de soja est considérée comme un additif alimentaire sans danger.

À priori…

Mais le mythe commence tout de même un peu à s’effriter, vous ne trouvez pas ?

- Le danger des solvants

Est-ce que vous êtes toujours là ? Vous pouvez me faire un signe. 

Le solvant le plus largement employé pour extraire la lécithine est l’HEXANE (irritant pour les muqueuses oculaires et respiratoires, selon l’INRS), bien connu pour ses effets toxiques.

Il n’est malheureusement pas connu du grand public mais parfaitement des industrie agro-alimentaire et médicale.

D’autres solvants encore plus problématiques peuvent être utilisés, comme le POLYSORBATE 😯 (à qui revient une palme de toxicité; il est fabriqué à partir d’oxyde d’éthylène, un gaz très réactif, une véritable arme chimique. Il est très présent dans les cosmétiques…) et ils passent totalement incognito (rappelons que les industriels ne sont pas du tout tenus de les mentionner).

C’est doublement problématique.

De plus, si nous revenons à notre lécithine de soja, par exemple (et à priori sans danger), il est fort probable qu’elle contiennent des …?

Des OGM. Bravo !

Notamment si aucune mention ne précise l’inverse.

Mais sinon, à part ces « détails » de l’ombre, la vitamine C liposomale gagne du terrain dans la curiosité des potentiels consommateurs.

Elle est idéalisée, tout simplement.

Mais non !

Si si. Voici un peu pourquoi.

L'idéalisation de la vitamine c liposomale vs la réalité

Différents travaux de recherche sur l’assimilation de la vitamine C liposomale (voir en fin d’article) ont montré qu’elle était en effet supérieure.

C’est le principal argument mis en avant pour la faire connaître et l’apprécier (la préférer). Mais, en coulisse, elle ne possède pas que des atouts.

- La concentration de vitamine c dans le sang atteint dans tous les cas un plateau

Mark Lévine, spécialiste mondial de la vitamine C, a mené une étude approfondie dès 1996. Son équipe de recherche du NIH (National Institute of Health) a montré que des apports quotidiens compris entre 250mg et 500mg (pour des personnes possédant une santé correcte) suffisent à saturer le sang et atteindre ainsi un plateau d’absorption au niveau intestinal.

Au-delà de 500mg, l’acide ascorbique n’est plus absorbé; il est ainsi tout naturellement éliminé via les urines.

C’est aussi le triste sort du surplus des mégas doses (jusqu’à 5g/jour) de vitamine C liposomale. La plupart des suppléments proposent ds gélules déjà dosées à 500mg. Or, la vitamine C classique est absorbée à 100% à cette quantité (toujours selon l’étude citée plus haut).

Conclusion (un peu hâtive ?) : les liposomes sont inutiles.

Par conséquent, la vitamine C liposomale serait un pur objet marketing.

- Oui, mais... si on souhaite en prendre malgré tout ?

Une autre étude, plus récente cette fois (2016), nous permet d’y voir encore plus clair.

Dirigée par le Pr Janelle Davis, de l’Université du Colorado, cette étude a montré que la vitamine C liposomale était par exemple beaucoup moins efficaces que les injections de vitamine C classique (10 à 15 fois moins); (résultats après 3h sur un groupe de 11 volontaires : 4g de liposomale, 4g de vitamine C classique en injection et 4g de vitamine C classique).

Oui, la liposomale est mieux absorbée, grâce à la présence des liposomes.

Mais, cette même équipe a aussi utilisé le test TBARS, the test qui mesure les dégât oxydatifs.

Résultats : une nouvelle fois, 3h après la prise, aucun bénéfice en faveur de la vitamine C liposomale n’a été observé. Et elle ne reste pas plus longtemps dans le sang, à l’inverse de la vitamine C classique.

Malgré ces études, elle est encensée… par les laboratoires qui la commercialisent, malgré la connaissance qu’ils ont de ces études. Ils n’en conservent que l’argument qui fera vendre, à savoir : une absorption optimale pour la liposomale.

Un tarif optimal lui aussi : elle est vendu environ 2,5 fois plus cher que la classique.

Rappelons et ajoutons à cela que le procédé d’extraction n’est pas naturel (cf les solvants toxiques).

Vous pouvez peut-être penser que je suis absolument opposée à la liposomale. Or, non, pas tout à fait. Je vous fais une petite confidence un peu plus loin…

Mais alors, quelle vitamine c choisir ?

Car, force est de reconnaître que dans le domaine des compléments alimentaire, c’est un peu la jungle.

Je vous aide à clarifier un peu tout ça.

- Tout d'abord, connaître les différentes formes de vitamine C

  • les extraits naturels : issus des fruits, à forte teneur en acide ascorbique (acérola)
  • l’acide ascorbique pur : issu de la bio fermentation à partir d’un produit naturel brut; il est donc plus concentré qu’un extrait de fruit et peut causer de possibles désagréments digestifs;
  • l’ascorbate de calcium : il s’agit d’une forme non acide de vitamine C, alternative à l’acide ascorbique et pose donc moins de problèmes digestifs;
  • l’ester C : ascorbate de calcium + thréonate de calcium: il s’agit d’un métabolite de la vitamine C, dont l’absorption est élevée. Ses avantages: il est non acide, bien toléré sur le plan digestif, très bio disponible et donc hautement assimilable, notamment au niveau des leucocytes (système immunitaire);
  • la vitamine C liposomale : c’est la forme naturelle de la vitamine C encapsulé dans un liposome (une enveloppe composée de molécules lipidiques, les phospholipides, identiques en ce sens aux phospholipides de nos membranes cellulaires. De ce fait, la vitamine C liposomale est beaucoup moins altérée par les acides gastriques, donc bien mieux absorbées, mieux tolérée sur le plan digestif. Elle représente la forme la plus hautement assimilable et stable.

- Laquelle préférer ?

Celle qui non seulement correspondra à vos besoins en fonction des dosages proposés mais qui ne contiendra que le minimum d’ingrédients (fuyez les formules contenant du sucre, il n’a rien à y faire).

Il existe cependant des besoins accrus pour :

  • les adolescents
  • les femmes enceintes
  • les sportifs
  • les fumeurs
  • les personnes surmenées et stressées
  • les personnes sous traitement gastro-intestinal (pansement gastrique, par exemple)
  • les personne priant de l’aspirine ou autre traitement anti-inflammatoire
  • les femmes aux règles abondante et/ou prolongées
  • les personnes souffrant d’hypothyroïdie, de diabète ou sous chimiothérapie.

Parlez-en avec le professionnel de santé que vous aurez choisi.

- Avant toute supplémentation, la source à prioriser est l'alimentation

C’est elle qui détient la clé de votre amélioration santé.

Elle est prioritaire, c’est une évidence pour moi et je la positionne toujours en première intention.

Tout se trouve prêt à l’emploi dans la nature, c’est vers elle que nous devrions nous tourner avant de se supplémenter.

D’ailleurs, le supplément porte parfaitement son nom : il reste un supplément, une béquille.

Les fruits et légumes frais, mûrs, de saison et non transformés en contiennent le plus.

Attention à leur éventuelle cuisson, la vitamine C est très fragile et se perd à la chaleur.

- Les aliments et une plante qui en contiennent le plus :

  • l’hibiscus 🌺
  • les baies d’églantier- le cassis 🫐
  • le kiwi 🥝
  • les agrumes 🍊
  • les fraises 🍓
  • tous les choux 🥦
  • le foie, les rognons
  • les pommes, poires, pêches et raisins 🍏🍐🍇
  • les légumes à feuilles vertes 🥬
  • la pomme-de-terre 🥔
  • certaines viandes et poissons 🍗🍤

Une alimentation variée peut facilement combler 200mg/jour.

Ceci étant, en fonction de l’état de notre système digestif et intestinal, nous ne pouvons pas forcément consommer de trop grandes quantités de fruits et légumes chaque jour.

Les fruits et légumes frais regorgent de vitamine C
Les fruits et légumes frais regorgent de vitamine C

- La supplémentation à la rescousse...

  • Privilégiez une source naturelle et bio de vitamine C. Attention : ce n’est pas l’acide ascorbique en lui-même qui est bio mais la source dont il est issu;
  • Si possible, choisissez un produit contenant la mention « Quali-C », un label aux normes de qualités parmi les plus strictes;
  • soyez attentifs aux mentions sur les étiquettes : n’hésitez pas à vous renseigner, à fouiller, à demander l’avis d’un professionnel de santé. Oui, il existe de bons laboratoires qui proposent une analyse détaillée de leurs produits; 
  • prenez votre vitamine C de préférence le matin ou dans la matinée ou les 2, si vous la prenez en 2 fois. Elle se diffusera plus lentement et tou au long de la journée;
  • choisissez la formule la plus simple possible et, surtout, sans sucre.

Autant qu’elle se rapproche le plus possible de sa source naturelle, celle contenue dans les aliments.

Parenthèse story-time avant de se quitter

Pour être la plus transparente possible (et quand c’est approprié), j’aime bien partager un bout de mon expérience.

Il y a quelques années, je me suis beaucoup intéressées à la vitamine C liposomale; elle a débarqué dans ma vie précisément lors d’un épisode grippal (oui, la Natrupathes tombent parfois malades, eux aussi…).

Bref.

Je voulais aider mon organisme à faire face et je souhaitais aussi anticiper la récupération, cet après qui peut laisser une importante fatigue.

Or, je savais que je ne pouvais prendre plus de vitamine C qu’indiqué et, pourtant, cette idée ne me quittait pas.

C’est là que mes recherches m’ont entraînée vers la liposomale; je me suis laissée tentée; je me suis laissée séduire.

Et j’ai été satisfaite des effets immédiats ressentis. J’étais même bluffée par l’énergie que je retrouvais, après des jours à 39,5 de fièvre.

Le constat était positif et prometteur, aucun doute à ce moment-là.

C’est en discutant avec d’autres professionnels et en approfondissant mes recherches que j’ai découvert ses travers, notamment son mode d’extraction et, finalement, sa faible rétention dans l’organisme.

Et j’ai été un peu déçue.

J’ai fini par choisir un laboratoire « clean », convaincue de ses bienfaits grâce à son effet « booster ».

La vitamine C liposomale reste pour moi une supplémentation très occasionnelle et bien spécifique, pour 2 raisons majeures :

  • son prix
  • la contrainte d’en prendre toutes les 2 heures pour maintenir un taux correct.

J’en ai toujours dans ma trousse à pharmacie, au cas où. Mais, encore une fois, je ne la réserve qu’en cas de besoin très spécifique, pour aider l’organisme à combattre un virus, par exemple, ce qui le fatigue.

Surtout, je l’ai scrupuleusement choisie.

De la vitamine C dans les kiwis
Le plein de vitamoine C dans les fruits et légumes verts (kiwis, citrons, concombres)

À retenir :

  • la vitamine C liposomale est absorbée beaucoup plus rapidement, sa biodisponibilité est même excellente mais sa rétention dans l’organisme est mauvaise: elle ne perdure que 2h dans le sang;
  • la vitamine C classique, quant à elle, est conservé au moins 12h;
  • la vitamine C liposomale est aussi rapidement éliminée;
  • les études n’ont pas montré d’effets plus bénéfiques liés à son utilisation au quotidien; la vitamine C étant absorbée à 100%, dans le temps et à son rythme avec un niveau de rétention bien supérieur;
  • la vitamine C liposomale coûte 2 à 3 fois plus cher;
  • elle peut cependant être utilisée dans des cas précis, sur une courte durée;
  • elle procure un effet « booster » non négligeable en cas de besoin;
  • la plupart des articles qui la mettent en avant sont écrits par les personnes qui la vendent. Ce n’est ni bon ni mauvais, simplement une réalité;
  • soyez toujours attentifs à la composition des compléments que vous souhaitez utiliser.

Et, surtout, n’oubliez jamais ce principe pilier : les meilleures source de nutriments se trouvent en priorité dans l’aliment.

Pas dans le produit transformé.

Régalez-vous d’abord, supplément-vous en suivant, si besoin.

Prenez soin de votre mieux-être et à bientôt.

Magali 🌿

Références :

*Levine et al. VitaminC pharmacokinetics in healthy volunteers : evidence for a recommended dietary allowance. PNAS. 1996

*Pharmacokinetics of oral vitamin C

*Padayatty et Levine.Vitamin C physiology: the known and the unknown and Goldilocks.2016

*Collège américain des médecins. 2006. Annals of Internal Médecine

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