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Un mariage sous la neige – Debbie Macomber

Un mariage sous la neige, Debbie Macomber

Le résumé : 

Coincée au fin fond de l’Alaska pour tout l’hiver, Josie Avery a l’impression de vivre son pire cauchemar… À l’heure qu’il est, elle devrait être en route pour le job de ses rêves à Seattle, mais il faut se rendre à l’évidence: le dernier ferry reliant l’île au continent est parti sans elle et elle est coincée sur ce petit bout de terre aux confins du monde jusque’à la prochaine saison. Bien sûr, au cours des derniers mois, elle est tombée complètement sous le charme de l’exubérance de la nature qui l’entoure et des habitants hauts en couleur de la ville, mais sa vie n’est pas ici. Et ce n’est certainement pas le très séduisant et ténébreux Palmer Saxon qui la fera changer d’avis…

Mon avis et ressenti :

Pourtant l’histoire avait bien commencé.

Celle de Josie et Palmer, dans le petit village de Ponder, abritant 300 âmes hors saison et perdu dans l’Alaska du nord.

Josie est rapidement tombée sous le charme du lieu, mais sa vie est résolument ailleurs.

Du moins, s’en persuade-t-elle.

Après sa saison en cuisine dans le seul hôtel, la jeune femme, 25 ans, comptait bien rentrer à Seattle où l’attendait sa mère ainsi qu’une place dans un prestigieux restaurant nouvellement ouvert. Tous ses mérites depuis le début de sa formation pourraient enfin être reconnus et son rêve se réaliser.

Coup du hasard ou de la vie qui organise les choses à sa façon (de manière parfois déroutante), elle rate le dernier ferry de la saison le matin de son départ. 

Elle peste contre tout le monde. 

Surtout contre Palmer qui a eu l’audace de la demander en mariage la veille au soir…

Palmer, le jeune forgeron qui n’a jamais quitté Ponder et son lac, ses immenses étendues enneigées une grande partie de l’année et son calme. 

Impensable pour lui de vivre ailleurs.

Mais impensable aussi de vivre sans Josie.

Le dilemme…

Lequel serait prêt à sacrifier une part de lui, de sa vie et de ses rêves par amour pour l’autre ?

Malgré sa douleur et parce qu’il a compris que son amour pour elle devait la laisser libre, Palmer aide finalement Josie à partir, à voler vers son avenir et cette expérience si importante pour elle à Seattle.

Loin de lui.

Mais heureuse, si tel est son choix.

Une promesse les lie pour supporter la distance: celle de se donner une année, 12 mois de séparation certes éprouvante mais déterminante pour le futur de leur relation.

Les ingrédients étaient présents pour être transportée par cette histoire et ressentir un coup de cœur, pourquoi pas, en la refermant…

Le cadre, le voyage, les personnages au caractère forgé par la rudesse de la vie dans cette contrée isolée et leur authenticité, leur courage. 

Il m’a manqué l’essentiel: la profondeur des émotions et du vécu de chacun. Les émotions intenses que l’on s’attendrait à trouver au détour de ces notions essentielles du choix pour sa vie, qui implique nécessairement l’autre, et si difficile à faire sans sacrifier une partie de soi, sans se sentir amputé d’une partie vivante et qui ne demande souvent qu’à être partagée. 

La chute m’a semblé un peu trop rapide, décousue. Décevante.

Tout est bien qui finit bien…

Tout dépend l’angle d’après lequel on se place… 

Le roman reste facile, léger et rapide à lire, pour quelques heures de douceur.

Quelques citations : 

Josie :

« Quitter Palmer serait difficile, mais même si cela me brisait le coeur, il n’y avait pas d’avenir pour nous. Je me le répétais pour m’en convaincre. J’avais beau adorer l’Alaska, je ne me voyais pas y passer le restant de mes jours et Palmer serait malheureux dans une grande ville. Rien que la circulation suffirait à le rendre fou. »

« Je sentis mon coeur se briser en le regardant s’éloigner. Une partie de moi voulait lui crier que j’acceptais, mais c’était impossible. La vie et la carrière dont je rêvais étaient à Seattle. Pas à Ponder. »

« Si je passais davantage de temps avec lui, je ne trouverais plus le courage de partir. Et je ne pouvais laisser mon coeur me guider dans cette voie. J’étais à un tournant crucial qui ne me permettait ni de l’épouser, ni de rester là. »

« Même si rester était tentant, je craignais de regarder en arrière un jour et de le regretter. Voilà ce qui me bloquait. »

« Accepter cet emploi m’avait fait l’effet d’être un honneur. C’était ce qui m’avait incitée à signer un contrat d’un an. Il n’avait fallu qu’un mois avant que mon travail s’apparente davantage à une peine de prison. »

Palmer :

« Il ne me fallut pas longtemps pour découvrir qu’elle était intelligente, sensible et qu’elle avait beaucoup d’humour. Et guère plus pour comprendre que c’était la bonne. J’étais à l’aise en sa compagnie. J’arrivais facilement à lui parler. Je n’avais jamais connu cela avant, pas même avec ma soeur. »

« À l’exception des heures passées à travailler, nous étions devenus inséparables. J’étais fou amoureux et j’espérais que c’était réciproque et qu’elle aurait envie de rester. »

« Je savais que je devais aider Josie à rentrer à Seattle. Je l’aimais et je refusais de la voir passer à côté de cette opportunité. Mais je n’avais pas pris Anton en considération jusqu’alors. Et depuis, je ne cessais de penser qu’ils allaient finir ensemble. »

« J’étais mal à l’aise à Seattle et j’avais le mal du pays. J’avais ma dose de foule, de touristes, d’aéroports et de décorations de Noël. »

À très vite.

Magali

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